Il est fréquent qu’une personne sociale soit à ce point embourbée dans ses propres difficultés qu’elle ne puisse plus voir qu’il est possible d’améliorer sa situation. Pour elle, ses déboires et ses expériences pénibles sont simplement « la vie » ou « dans l’ordre des choses ». Elle n’imagine pas le moins du monde qu’il puisse exister des personnalités antisociales et ne se doute pas qu’une ou plusieurs d’entre elles sont en train de lui gâcher la vie.
Pour prendre conscience de cette condition, il faut comprendre ce qu’elle est. Voici quelques termes et définitions élémentaires ayant trait à la façon de reconnaître et de s’occuper des personnes antisociales et des gens qu’elles oppriment. Il est important de bien les comprendre pour pouvoir résoudre des situations d’oppression personnelle.
personne oppressive : (aussi appelée personne suppressive, abréviation SP, de l’anglais « Suppressive Person ») personne cherchant à opprimer ou écraser toute activité ou groupe voué à l’amélioration des conditions de vie. Une personne suppressive opprime les autres autour d’elle. Son comportement est calculé pour provoquer des catastrophes. Les expressions « personne oppressive » (ou « personne suppressive ») et « personnalité antisociale » sont équivalentes.
Source potentielle d’ennuis : (abréviation PTS, de l’anglais « Potential Trouble Source ») personne liée d’une façon ou d’une autre à une personne oppressive et subissant son influence. On l’appelle source potentielle d’ennuis parce qu’elle peut être source de beaucoup d’ennuis, non seulement pour elle-même, mais aussi pour les autres.
Qu’une personne ait l’air intimidée, qu’elle n’ait pas l’air contente ou qu’elle ait des problèmes avec son patron ne signifie pas pour autant qu’elle soit une source potentielle d’ennuis. Ce n’est pas à ces choses-là qu’on voit qu’une personne est source potentielle d’ennuis. Les symptômes de cette condition sont très précis.
La source potentielle d’ennuis est liée à une personne oppressive qui manifeste envers elle de l’antagonisme. La personne oppressive empêche la personne qui est une source potentielle d’ennuis de jouer son rôle dans la vie. C’est ainsi que cette dernière peut fort bien réussir dans la vie ou dans quelque activité, puis soudain aller mal lorsqu’elle se trouve confrontée ou tombe sous l’influence de la personne oppressive qui, d’une façon ou d’une autre, la dévalorise (la rabaisse, y compris à ses propres yeux) ou sabote ses efforts.
La source potentielle d’ennuis va bien, puis va mal, puis va mieux, puis de nouveau mal. Lorsqu’elle va mal, elle tombe parfois malade.
On dit de cette personne qu’elle fait des hauts et des bas ou des montagnes russes. L’expression signifie aller alternativement très bien puis très mal ; la personne va bien puis va mal, puis elle va bien puis elle va mal. Cette expression est empruntée à l’attraction foraine du même nom, constituée d’une suite de montées et de descentes parcourues à grande vitesse par un véhicule sur rail.
Autre manifestation de la condition de source potentielle d’ennuis : en présence d’oppression, l’individu commet des erreurs. Lorsqu’une personne commet des erreurs ou fait des choses stupides, on peut être certain qu’une personne oppressive se trouve dans son entourage.
Il existe également différents types de sources potentielles d’ennuis. En voici les principaux :
Le PTS type I
PTS type I : le premier type de personne PTS est celle qui est associée ou en relation avec une personne suppressive dans son environnement du temps présent. Par « en relation », nous voulons dire à proximité ou en communication d’une certaine façon, que ce soit une relation sociale, familiale ou une relation d’affaires.
L’artiste pourra traîner avec lui un « ami » oppressif qui dévalorise son œuvre et ses ambitions. Il risque alors de tomber malade ou d’abandonner son projet.
Le dirigeant d’entreprise dont l’associé est une personne oppressive fera des montagnes russes et se retrouvera à faire des erreurs dans son travail, à essuyer des échecs ou à tomber malade.
Les gens sont aussi parfois engagés dans des activités de développement personnel, destinées à améliorer leurs aptitudes, leur vie et celle des autres. Ces gens peuvent aussi être liés à une personne oppressive. La personne oppressive s’en prend à ce genre d’activités d’amélioration et aux personnes qui y participent, car elle est terrifiée à l’idée que quelqu’un devienne plus fort ou plus capable.
Les personnes intimement liées (notamment par les liens du mariage ou d’autres liens familiaux) à des individus ouvertement opposés aux activités d’épanouissement ou de développement personnel, sont donc des sources potentielles d’ennuis. À devoir supporter en permanence la pression exercée sur elles par ces individus et leur influence abusive, elles ne peuvent pas progresser ou s’améliorer normalement et elles ne cherchent plus alors qu’à leur prouver qu’ils ont tort.
Le PTS type II
Dans le cas de la source potentielle d’ennuis de type II, une oppression passée est restimulée (réactivée, réveillée) par quelqu’un ou quelque chose de l’environnement du temps présent. Un individu est restimulé quand un mauvais souvenir du passé est réactivé du fait d’une similitude de circonstances avec le moment présent ; l’individu peut alors ressentir la souffrance et les émotions contenues dans le mauvais souvenir. Dans le cas de la source potentielle d’ennuis de type II, l’individu n’aura même pas besoin de rencontrer la personne oppressive pour devenir source potentielle d’ennuis. Il lui suffira par exemple de voir quelque chose qui lui rappelle cette personne oppressive.
S’il a été opprimé par un facteur, par exemple, le simple fait pour lui de voir une boîte aux lettres, alors que ce facteur n’est pas là, pourra suffire à lui faire faire des montagnes russes.
Une source potentielle d’ennuis de type II a toujours un oppresseur apparent qui n’est pas le véritable oppresseur de l’individu. Elle confond les deux et se comporte comme le font les sources potentielles d’ennuis à cause de la restimulation et non pas d’une oppression.
Il est important de savoir que l’oppresseur est toujours une personne, un être ou un groupe d’êtres. L’oppresseur dont il est question ici n’est pas un état, un problème ou encore une conclusion, une décision ou une résolution formulée par l’individu lui-même.
Pour résoudre la condition de source potentielle d’ennuis de type II, on utilise des procédés de Scientologie bien précis. Il s’agit d’un ensemble bien défini de questions ou de directives données par un praticien de Scientologie formé à cette fin, qui aideront la personne à découvrir des choses sur elle-même et à améliorer sa condition. Grâce à ces procédés de Scientologie, la personne qui est source potentielle d’ennuis de type II pourra retrouver la véritable personne oppressive et se libérer de son influence démesurée.
Le PTS type III
PTS type III : dans ce cas, le SP apparent du PTS type II s’étend au monde entier et dépasse souvent l’ensemble de la population. Elle est parfois hantée par des fantômes ou des démons et ces êtres imaginaires deviennent eux aussi des oppresseurs apparents.
C’est surtout dans les hôpitaux psychiatriques que l’on rencontre la source potentielle d’ennuis de type III. La meilleure façon de l’aider consiste à lui fournir un environnement dans lequel elle puisse se sentir en sécurité et à la laisser se reposer au calme sans tenter de lui administrer aucun traitement mental. Elle pourra y recevoir les soins médicaux dont elle peut avoir besoin, pourvu que ceux-ci n’impliquent aucune brutalité.
Une personne qui est PTS est souvent la dernière à s’en douter. Il se peut que cette personne le soit devenue temporairement ou momentanément. Et il se peut que cette personne le soit devenue très légèrement. Ou il se peut aussi que cette personne soit très PTS et qu’elle le soit depuis longtemps. Pour remédier à cette condition, il est donc nécessaire en premier lieu de comprendre les principes essentiels de la technologie concernant les sources potentielles d’ennuis et les personnes oppressives de façon à ce que la situation puisse être effectivement résolue.
Et celle-ci peut être résolue.